Zevent, se mobiliser massivement pour du superflu

A chaque édition, je lance des crottes de nez au Zevent, qui est parti d’une idée mignonette à la base, mais qui est devenu une machine médiatique, financière pour engraisser des ONG qui croulent sous le fric. Cette année, c’était l’environnement, un terme qui ne veut absolument rien dire en soi. Parce que bon, la précédente ONG avait tellement de casseroles que même les dégénérés qui donnent au Zevent n’ont pas pu laisser passer. Donc, on a pris la WWF, Sea Sheperd et LPO.

Au niveau annuel, la WWF possède un budget de 200 millions de dollars et le seul panda qu’ils ont sauvé, provient d’une scène du film Kung-Fu. Si vous voulez remercier les sauveurs des pandas, alors envoyez vos dons au Parti Communiste Chinois, car bon, la peine de mort pour braconnage, autant dire que cela dissuade.

Sea Sheperd possède un budget de 25 millions de dollars et c’est sans doute parmi les écolos les plus radicaux qui existent. Ils préfèrent la nature à tout incluant les êtres humains. C’est à dire qu’entre choisir des pauvres qui peuvent pêcher le long des cotes pour nourrir leur famille et ces mêmes pauvres qui crèvent de faim, mais laisse l’océan tranquille, devinez ce qu’a choisi Sea Sheperd. Quand à LPO, ils sont là pour sauver les oiseaux… Non, je préfère ne pas en rajouter.

Même si pendant le Zevent, cette organisation aurait dû dire à ces débiles de streamers de tuer leurs chats, car ce félin de mes couilles est le plus grand tueur d’oiseaux en France loin derrière, les immeubles, les pylones, la perte d’habitat et les éoliens. Rien qu’aux Etats-Unis, le chat domestique et sauvage tue entre 1,4 et 3,7 milliards d’oiseaux par an. La population totale d’oiseaux aux Etats-Unis est de 20 milliards…

Mais ce qui est fascinant avec des trucs comme le Zevent est que les prolos sont totalement invisibles. A cause de la crise actuelle, nous avons une grande partie de la population rurale française qui est très fragile. La moindre hausse de prix et elle mourra de faim et il n’y a personne pour les aider ou les entendre. Ces types d’événements phagocytent les combats sociaux, mais ils sont un déguisement hypocrite de la classe dominante. En même temps, quand on a le camé d’Amiens qui promeut l’événement, alors la messe basse entre membres de la même classe est bien dite.

Quand on a perdu sa souveraineté dans tous les domaines, qu’on sait pertinemment qu’on ne peut plus rien face au pays qui devient une poubelle, avec des dirigeants qui salivent de le détruire, alors on se lance à corps perdu dans des combats superficiels.

De plus, cela permet aussi d’apaiser sa conscience comme on peut, car on sait parfaitement qu’on fait un métier parasitaire qui est alimenté par de l’argent magique.