Sur l’antisionisme et le juif
A chaque fois que le conflit pourrissant israélo-palestinien expulse de nouveaux miasmes sur le monde, les gens découvrent et redécouvrent des vérités historiques cachées et à chaque nouvelle vague d’infection, la légitimité d’Israel en prend un sacré coup, surtout depuis que les hassidiques, par leur démographie galopante, sont de plus en plus nombreux et font entendre leur voix.
Car l’un des principes structurants du judaisme est que le concept d’entité politique et géographique, donc le sionisme est totalement interdit. La Terre Promise est l’équivalent du Mehdi en Islam, un horizon indépassable qui indique le Jugement dernier.
La principale arme des juifs est leur patience. Bernanos disait que c’est un peuple qui, au cours de ses 4 000 ans d’existence, a lassé l’imagination des pires bourreaux. Et le juif est à part, l’assimilation ne fait pas partie de son ADN, il y a une communauté juive dans chaque pays, il n’y a pas de terre juive et encore moins d’Etat juif. Leurs maisons les plus solides ne sont que des tentes à leurs yeux nous disait toujours Bernanos dans la Grande Peur des bien-pensants.
Mais alors, si les vrais juifs, car je ne pense pas qu’il y ait de juifs aussi fidèles à leurs croyances que les hassidiques avec un respect absolu de la Torah dans chaque minute de leur vie, d’où sortent les sionistes ? Mon idée est qu’ils sortent du moule des traitres trop lâches pour annoncer la haine contre leur propre pays et ils se réfugient dans le sionisme pour détester leur pays sous couvert d’un identitarisme digne des pires raclures. Quand on regarde les sionistes les plus durs, alors on se rend compte que leur pratique du judaisme est aussi fidèle que Léa Salamé l’est avec le concept de chasteté qui, dans les méandres du PAF, se murmure que son cul est aussi fréquenté que la gare Montparnasse aux heures de pointe.
Un identitarisme bête et méchant, sans aucun fondement, mais aussi une foi aveugle en l’Occident et surtout, la garantie que Tonton Sam va pouvoir effacer les pires crimes de guerre dès qu’on va afficher des yeux de chien battu, en se faisant passer pour des victimes. Quand Sylla fait massacrer 12 000 romains pendant la guerre civile qui l’oppose à Marius, au moins, il a toujours assumé son rôle de de fou meurtrier jusque sur son lit de mort.
L’histoire dira que Sylla avait le titre d’être le plus cruel de tous les hommes. Je respecte les bourreaux qui savent exactement ce qu’ils sont et qui ne se mentent jamais, ni à eux-même, ni aux autres. Mais je méprise et je crache sur les ancêtres des bourreaux qui revêtent des vêtements de légitimité foireuse, en se faisant passer pour des victimes à tour de bras. Inspirer la pitié devant les forts et exercer une haine meurtrière contre plus faible, voilà donc la légendaire puissance d’Israel !
Avec la loi qui criminalisera le fait de critiquer le sionisme, plaie purulente récente sur le corps des juifs, on va passer un nouveau cap en France. Cette dernière, toujours prompte à voter les pires liberticides avant tout le monde, la France est copié dans sa pratique tyrannique des petits mecs, triste bilan. Le peuple juif ne sera jamais assimilationniste, ce n’est ni mal, ni bien, c’est juste comme ça. Il ne pourra jamais s’assimiler et se diluer totalement dans son pays d’accueil. Mais les juifs vont promouvoir ça comme une chance, d’amener de la différence chez un peuple qui est trop con pour penser par lui-même concernant les français (c’est leurs mots, pas les miens). Dès que ça chauffera, il se cassera à toute vitesse. Bien sûr, beaucoup d’entre eux se sont battus pendant la Seconde guerre mondiale, mais dès qu’elle fut finie, ils demandèrent une terre à eux, la spoliant à des peuples qui vivaient là depuis des siècles.
Et si on laisse les juifs être communautaristes, alors on ne peut pas donner de leçons ou d’assimiler les autres communautés, qu’elles soient arabes ou africaines. A moins bien sûr que dans cette assimilation à deux vitesses, il y ait du racisme qui se cache bien au fond. En même temps, les israéliens, de couleur blanche pour la plupart, massacrant les basanés de Gaza et l’Occident dit à Israel de continuer, mais les slaves russes qui massacrent des slaves ukrainiens, c’est un scandale et que Poutine est un criminel de guerre. D’un coté, on tue des arabes et on ferme les yeux et de l’autre, on tue des nazis, mais pro-occidentaux et plus blancs, alors c’est mal. Même si ces nazis ont provoqué plus de 10 000 morts en bombardant le Donbass pendant 8 ans.
Bernanos en citant Péguy et Bernard Lazare (sioniste à poils durs), disait que la définition d’une maison pour un juif est un hotel. Et dans ce cas, on ne peut pas accuser Lazare d’être antisioniste, car dans sa définition même, il estime que le peuple juif ne possède d’Etat et qu’il peut se sentir partout chez lui du moment qu’on l’accepte. Cette métaphore des hotels, reprise par Attali, fait sourire et rire en même temps aujourd’hui et connaissant ce petit nain de jardin, ayant plagié la totalité de ses citations célèbres, ne serait pas étonnant qu’il l’ai piqué à Bernanos. Mais le fait que cela vient d’eux, jamais ils ne considéreront un pays d’accueil comme leur patrie, à la limite un hotel et souvent une zone de transit.
Être ailleurs, le grand vice de cette race, la grande vertu secrète, la grande vocation d’Israël.
Peuple pour qui les plus immobilières maisons ne seront jamais que des tentes. Et nous au bout de quelques heures, les vraies tentes du camp de Cercottes étaient déjà nos maisons. Deux conceptions de la vie si différentes ont-elles chance de s’accorder d’elles-mêmes ? Un concordat n’est-il pas nécessaire entre ce peuple et le nôtre, une sorte de contrat tel qu’en prévoit le Code, afin de protéger la dot de l’épouse contre la prodigalité de l’époux ? Voyez-vous, Péguy, disait Bernard Lazare, je ne commence à me sentir chez moi, que quand j’arrive dans un hôtel – Bernanos dans La Grande peur des bien-pensants