Stargate SG-1 : Entre colonialisme et russophobie délirante


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  • Parmi toutes les séries de SF, Stargate est ma préférée. Que ce soit SG-1, Atlantis ou encore Universe. SG-1 est la plus longue, sans doute la plus aboutie, mais aussi celle qui reflète le plus son époque. Cela s’est adouci avec Atlantis et Universe est carrément sur le propos de la survie. Cela reflète l’évolution de l’hégémonie américaine, triomphante et génocidaire dans les années 90, dans une relative stabilité dans Atlantis et dans Universe, on survit dans un vaisseau qui part en lambeaux. Il y a deux éléments absolument atroces récurrents dans SG-1, un esprit colonial décomplexé et une russophobie absolue, à la limite du racisme universaliste. Le peuple occidental est supérieur et tous les autre sont du bétail.

    Dans de nombreux épisodes, l’épisode de SG-1 a utilisé la répression, le chantage, le troc avec de la verroterie pour piller les ressources des planètes qu’ils visitent. C’est toujours l’intérêt de l’Amérique qui est visé. Et quand ils sont menacé par une civilisation, alors ils menacent de la détruire, comme dans l’épisode avec la forme de vie électrique où le colonel O’neil, dans une expression faciale féroce, menace d’envoyer des dizaines de sondes qui tueront des millions de ces formes de vie. O’Neil est l’archétype du colon le plus débile, le plus meurtrier et le plus fils de pute, le personnage est parfaitement interprété par cette race d’américains qui est devenue aujourd’hui les boomers. Des américains qui ont violé des milliers de françaises pendant la Seconde guerre mondiale en éclatant de rire, des américains qui ont exterminé des millions de musulmans dans leur guerre pour avoir du pétrole pas cher.

    On va me dire que ce n’est rien comparé à la débilité de films comme Portés Disparus où les asiats sont dépeints comme la pire de raclures, des sadiques, des tortionnaires et des violeurs, le reflet de leurs propres images. Ou encore Rambo où le gentil colon va aller sauver ces pauvres sauvages d’Afghan contre les méchants soviets même si la réalité est que les Afghans ont botté le cul des Yankees d’une façon que leurs culs resteront rouge à jamais. Ce gentil colon, on le retrouve aussi dans les films récents comme Django Unchained, Tarantino ne cache plus son amour pour les schleus, les seuls gentils blancs, qui va faire la guerre aux méchants esclavagistes. Il oublie la colonisation de la France par les schleus en 1940, mais en même temps, on peut dérouler le tapis rouge à la race supérieure !

    En plus d’un colonialisme qui ne passe plus, non parce que le monde est devenu anti-colonial, la grande distribution est coloniale, la majorité du secteur des services est du colonialisme avec la sous-traitance, 90 % du contenu du web est produit par des nègres 2.0 payés au lance-pierre, on voit surtout la putréfaction américaine et sa chute finale contrastant avec cette pop-culture qui glorifiait l’Amérique dans les années 1990. On voit un énorme sac d’excréments qui éclabousse ses saletés sur la planète entière. Et en plus de la glorification coloniale, SG-1 montre une russophobie absolument délirante.

    Les russes sont sales, fourbes et traitres, ils n’ont rien pour eux. Dans tous les épisodes avec les russes, SG-1 les traite comme des insectes répugnants et cette russophobie, percolant à travers toute la société américaine puisque celle-ci est fondamentalement germanique, existe encore et toujours et aujourd’hui, cette russophobie atteint des sommets. On peut exterminer les russes, violer les russes, leur faire ce qu’on veut comme on veut, on a toujours le beau rôle.

    Comme je l’ai dit, Stargate est ma licence SF préférée, mais Atlantis est la numéro 1 devant SG-1. Déjà parce que la blonde, jouant le docteur, est canon et la série est suffisamment courte, 5 saisons, pour qu’elle laisse un bon souvenir. Mais il y a toujours une mentalité coloniale, plus subtile. Tous les autres races d’humains sont des sauvages, les races E.T avancés sont les Asgards, bizarrement issus de la mythologie scandinave, donc très proche du nazisme et des allemands… Mais c’est beaucoup plus modéré, car certains épisodes de SG-1 sont aujourd’hui indigestes et insupportables à regarder.

    Certains préfèrent Battlestar Galactica, pour moi, c’est juste une série de femelles qui veulent imposer le féminisme de la façon la plus abjecte possible. Je parle de celle de 2004, car celle de 1978 est plus intéressante et il n’y pas de femelles qui gâchent tout.

    Houssen Moshinaly

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