Les obsédés des notes


  • Français


  • Avec le mondialisme décomplexé et des voyages tous azimuts, on a une nouvelle génération de touristes qui semblent être bien pires que les expats. Ces derniers étant généralement des exportateurs de leur pays dans tous les sens du terme, l’expat français est généralement vieux, il veut son bar PMU, son auchan, ses voisins doivent être blancs et généralement, il aime les midinettes de 14 ans, parce qu’au dessus, c’est pas assez serré.

    Cette nouvelle engance d’un occidentalisme de plus en plus dégénéré et incapable de se débrouiller en dehors de sa zone de confort, est un obsédé des notes. Il ne va pas dans un resto, dans un hotel, dans une attraction sans avoir passé des heures sur Google Maps et regardé tous les avis comme tous les teubés de son espèce. Et il ne prend que les plus étoilés bien évidemment et donc, le concept même de voyage et de découverte est réduit à néant. Comment voulez-vous découvrir la profondeur d’un pays avec ses défauts et ses qualités si vous ne faites que suivre le même parcours emprunté mille et une fois par les mêmes golems que vous. Comme un mec qui s’extasierait à pénétrer la même femelle rempli par mille semences auparavant, il aime quand son allumette patauge dans le liquide faisandé des autres.

    Les notes ont détruit des établissements vieux de plusieurs décennies juste parce qu’un connard ou une connasse n’a pas eu la “meilleure expérience de sa vie”. Du moment qu’un établissement me propose le minimum de son cahier de charge, je suis satisfait. On remarque pour que les restos, c’est ceux qui n’ont jamais cuisiné, qui ouvrent le plus leur grande gueule. S’ils savaient combien c’était difficile de bien cuisiner, de le rentabiliser ou de le présenter, ils feraient moins les malins. Ce qui est terrible est que cette nouvelle génération de voyageurs, les bobos des villes, se multiplient comme de la chienlit. Une autre de leur particularité est qu’évidemment, ils ne peuvent voyager que dans des pays technologiquement avancés, ce qui fait qu’ils passent à coté de 90 % de la planète.

    Dans de nombreux pays, il n’y pas cette habitude de laisser des notes partout comme un chien galeux qui chierait à chaque coin de rue. On va dans les restos qu’on aime, qu’on sent bien et on ne se fait pas chier. Il y a encore des voyageurs qui ont leur baluchon sur leurs épaules et qui vont à la découverte, mais c’est une espèce qui se fait de plus en plus rare, car la découverte, c’est aussi la souffrance, la douleur, les mauvaises surprises et c’est pourquoi ces bobos des villes me débectent au plus haut point, c’est une véritable lie de l’humanité, ils ont une peur panique d’avoir mal et donc ils ont peur de vivre.

    Houssen Moshinaly

    Pour contacter personnellement le taulier :

    1 réponse

    1. Fef73 dit :

      Après les notes sur les restos, hôtels et les chantages eventuels des ‘youtubers’ genre ‘je paye pas et je te mets 5 etoiles ou je te pourris en actionnant mes ‘followers’… viennent les notes sur les hommes.
      On est mal…

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Copy code