La parenthèse gaulliste

Quand on regarde l’histoire de France depuis 1789, alors on se rend compte que les élites françaises ont été systématiquement des collabos et des traitres. Le terrifiant Fin d’un Monde de Drumont est là pour nous le rappeler. Au delà des relents antisémites, Drumont propose une analyse chirurgicale de ce qu’était la France de l’époque qui a continué à pourrir pendant le 20e siècle.

Le sursaut de 1914 est venu uniquement du peuple, il fallait exterminer la majorité des français qui étaient profondément enracinés à leurs terres et on les a envoyé au massacre, mais on ne les a récompensé par la suite. Bernanos se moque des poilus à cause de cette raison, ils sont allés mourir par millions, mais à leur retour, ils sont retournés à leur train-train quotidien comme si de rien n’était alors qu’ils auraient pu et auraient dû faconner la France à leur image.

A la place, ils ont mis des élites encore plus putréfiées, collabos et traitres qui donnera la défaite de 40. Et les mêmes qui avaient applaudis l’Allemagne hitlérienne allaient se mettre à chanter la libération et à lécher les couilles des américains. En fait, depuis plus de 200 ans, on n’a eu que De Gaulle qui a ramené un peu d’ordre dans cette merde.

Ce qui fait que c’était une parenthèse et on ne peut pas la considérer comme une norme de l’élite française, cette dernière massacrera toujours les prolos comme pendant dans la Commune et léchera les envahisseurs avec la plus forte délectation et motivation. On a considéré la magnanimité de De Gaulle pour avoir épargné des centaines de milliers de collabos et de traitres en 1945, mais avec le recul, c’était de la lâcheté, car le problème de la chienlit est que cela se reproduit et ils ont créé une nouvelle élite, celle qu’on voit aujourd’hui dans toutes les couches hautes de la société allant des médias jusqu’à la politique pour amener la trahison et la collaboration au niveau d’oeuvre d’art.

De Gaulle était une exception en France, il n’y en aura plus comme lui.