La chute des Simpsons
C’est avec un pathétisme certain qu’on regarde les dernières saisons des Simpsons. Plus aucune vanne, plus aucune satire, un Wokisme à toutes les sauces où tout le monde est bienveillant. Les Simpsons comme South Park avait démontré la capacité de la société américaine à faire de l’auto-dérision, une qualité nécessaire pour une société saine. A partir du moment où vous gommez, avec des vannes qui n’arrachent même plus un sourire, tout ce qui fait fracture la société américaine, alors vous êtes un régime soviétique où on montre des dents souriants, même si les ventres sont affamés.
Apu a disparu, Mr Burns est traité avec la dérision propre du jeunisme, Marge est minimisée, car la mère au foyer est trop toxique. Bart, la racaille, symbole du Lumpen Prolétariat, est glorifié, car c’est le rebelle au coeur tendre. Les auteurs originaux des Simpsons sont quasiment tous morts et les nouveaux ont autant de talent que de bon sens chez Biden. Ils compensent en soignant l’intro, mais c’est de la crème chantilly sur un tas de merde.
Si on veut se faire plaisir à regarder les Simpsons, il faut s’arrêter à la saison 15 où on avait l’équipe de rêve dans la satire, les vannes qui tombent pile poil et une véritable image de la société américaine. Les Simpsons reflètent la société américaine, une dégénérescence inexorable de talent.