J’ai enfin terminé le livre de Drumont


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  • Je l’ai enfin fini. Vu l’édition, je pense même que c’est le premier volume, car sa France juive est composé de 2 volumes. Le premier se termine un peu abruptement avec un costard taillé 3 pièces à Gambetta qui a provoqué de véritables désastres en France selon Drumont. Faire des guerres inutiles pour faire plaisir à la finance juive, détruire les racines chrétiennes du pays en pavoisant un anticléricalisme typique des réformateurs.

    Et je redis ce que je dis, c’est un livre génial que cette France juive de Drumont. Il est dense, difficile à suivre, rempli de références, c’est une véritable plongée dans la France disloqué de la fin de l’Empire et de la République qui ressemblait de plus en plus à un empire de pacotille. C’est un lyrisme flamboyant de quelqu’un qui voit son pays s’effriter en morceaux à cause des puissances de l’argent, amenés à l’époque par les juifs allemands et que la France ancienne, traditionnelle, travailleuse, se fait broyer par ces parasites qui épousent une identité apparente française comme un ver ténia qui créerait ses anneaux en épousant la forme de l’intestin.

    Ils changent de nom pour trahir leur origine sémite, leurs femmes s’ouvrent à tout ce qui est imaginable pour acheter de la noblesse, non par le sang, mais par la luxure. Drumont, page après page, égrène sa verve et sa rancune contre ces étrangers qui ont dépecés son pays et qui ont envoyé des milliers de français au charbon dans des guerres inutiles au Tonkin ou en Afrique du Nord.

    Oui, il y a des relents d’antisémitisme, le titre le dit tout haut, mais à l’époque, c’est l’équivalent de l’anti-immigration. Je n’ai jamais aimé le mot “anti”, car comme le dit Bernanos, c’est un mot dont la seule finalité est de verser le sang des innocents pendant que ses créateurs se vautrent dans un appartement parisien en éclatant de rire devant ces pauvres bougres qui vont se massacrer pour des idées qu’ils n’ont jamais compris et qu’on leur a asséné dans la tête comme on gaverait une oie.

    Mais ce manichéisme de Drumont lui permet d’exclure les juifs de la communauté nationale, ils n’ont jamais fait partie des racines françaises, ils n’en font pas partie et ils n’en feront jamais partie. Le visage de l’oppresseur et le dos du chatié. Il bouffera autant que possible et ensuite, on viendra le chatier, car la soif du juif est sans limite, il n’a pas de nation, car toute la planète lui appartient par droit divin.

    C’est contre ça que Drumont se battait. Et s’il vivait aujourd’hui, il aurait écrit deux opus de la France Juive qui auraient été la France Musulmane et la France Africaine. Déjà qu’il ne pouvait pas supporter 600 000 juifs en France, alors imaginez son état aujourd’hui. Drumont mourra en 1917 et il verra l’horreur de 1914 alors que toute sa vie, il a tenté d’avertir les français pour éviter de se faire massacrer pour des causes inutiles, fomentées de l’étranger pour ruiner la France.

    Il a eu un certain amour pour l’Allemagne, notamment pour celle de Bismarck. Et s’il avait vécu jusqu’à la Shoah, il aurait dit que c’est une conséquence logique par rapport à ce que les juifs ont fait à l’Allemagne et l’Europe. Il aurait rejoint Maurras sur ce point, même si Maurras a accepté Vichy, car comme Drumont, il refusait de voir le peuple de France aller au massacre, mené par des élites débiles.

    Après la France Juive, je vais commencer la Fin d’un monde de Drumont. Si la France juive était incandescente avec des accès de colère permanent, celui-ci me semble plus posé, plus abattu aussi, car il est publié en 1889, 4 ans après la folie de la France juive et il a dû comprendre rapidement que les juifs qu’il a dénoncé, ont mis la main sur tous les aspects de la France. Et que l’ancienne France vit dans ses mémoires et celle d’anachroniques comme Barrès et Péguy.

    Houssen Moshinaly

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