Comme un poisson hors de l’eau
Quand on regarde l’Occident face au Covid-19, on a l’impression de voir un poisson hors de l’eau. Il tire la langue, se débat, ouvre des yeux exorbités, sans cesse, regardant à droite et gauche. Alors que le monde entier a retrouvé une vie normale, l’Europe et l’Amérique du Nord tombent dans la fange du délire, chassant les virus avec des papillons emblousés et des masques à tire-larigot pour éviter de voir leur propre stupidité.
Nous, les autres, ceux d’ailleurs, nous nous sommes mis en cercle autour de ce poisson hors de l’eau et nous nous esclaffons pendant qu’il se débat dans une vase de blouse blanche et de substances censé le guérir, mais qui le noie dans l’idiotie scientifique et médicale. Voilà ce qui arrive quand on laisse les rênes de la science et de la médecine à des faibles d’esprit et des médiocres. Des parvenus et des prostituées qui n’ont jamais vu et compris le monde réel. Et quand le monde réel vient leur dépecer le visage, alors ils sont hébétés, pantois qu’une réalité, hors de leurs délires mentaux, puisse exister.
Le suicide assisté de l’Occident a commencé en 1945 et nous voyons de nouveaux soubresauts face à un empire qui s’approche plus de sa putréfaction finale plutôt qu’une naissance immaculée.