Avis sur Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos

J’ai pris l’habitude de regarder les chroniques hebdomadaires de Christian Combaz sur Campagnol et dans la dernière, il propose son livre intitulé Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos en téléchargement gratuit et je m’empresse de jeter un coup d’oeil. C’est un livre extrêmement intéressant, dense et qui montre la dégénérescence de l’élite française à partir de cette crapule de Giscard.

Le livre est méthodique dans sa description dont les élites françaises ont détruit et trahit tous les principes de la France gaulliste, se sont mis à quatre pattes en montrant ce qu’il faut, aux américains, en dénigrant systématiquement la culture et la langue française. L’expérience de Combaz en Italie avec les instituts culturels est la même que pour tous les instituts de la Francophonie dans le monde.

Moi à Madagascar, qui fait toute mon éducation par les livres, je peux en témoigner. Il y a plus de 20 ans, on avait le CCAC à Antananarivo qui était le Centre Culturel Albert Camus. On pouvait lire tous les classiques, les romans, les ouvrages sur les pensées philosophiques, en bref, tout ce qu’il faut pour devenir un homme pensant et pensif. Aujourd’hui, cela fait plus d’une décennie que je n’y ai pas mis les pieds, mais il a changé de nom entre-temps.

Il est devenu l’Institut Français, un nom quelconque, perdu dans la fange de la gauche mondialiste. Et plutôt que de s’inspirer des grands auteurs français, l’institut préfère les simagrées simiesques de danseurs de rue avec leurs acrobaties grotesques. Ou encore des expositions à la mords-moi le nœud de photographes dont le talent a été trouvé en raclant le fond des poubelles.

Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos est vraiment un ouvrage que tout le monde devrait lire. On savait déjà l’effondrement de la pensée française dans le monde, mais cet ouvrage permet d’aborder la destruction méthodique et orchestrée de ce processus depuis 40 ans. L’ouvrage est très agréable à lire, la lourdeur n’est jamais présente et on le lit d’une seule traite. Et l’auteur l’a rendu disponible gratuitement, donc que demander de plus.