Avis sur le livre “Le Jour d’après” de Philippe de Villiers


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  • Le livre “Le jour d’après” se veut être un cri d’alarme face au tsunami du village global et du wokisme, mais sonne davantage comme un cri de terreur.


    Le livre "Le jour d'après" se veut être un cri d'alarme face au tsunami du village global et du wokisme, mais sonne davantage comme un cri de terreur.

    Le jour d’après n’est pas un livre que je conseillerais si vous êtes déprimé. Ce n’est pas non plus un livre d’espoir. C’est un constat par De Villiers sur le tsunami de bouleversements qui frappe l’Occident actuellement. On retrouve le style élégant et chatoyant du vieil animal politique, qui a tout vu et qui a assisté à toutes les présidences, détricoter chaque maille de la souveraineté de la France.

    Le livre nous dit que cette épidémie est davantage une plandémie. Que tout a déjà été dit et prévu, avant même son arrivée. En 2019, les autorités américaines avec les élites mondialisées, prévoyaient une énorme pandémie de coronavirus en se basant sur celle de 2002. Ces élites avec leur simulation de 2019, prévoyaient environ 66 millions de morts dans le monde. On en est environ à 5 millions et on peut dire que les prévisions pessimistes ont été revus à la baisse. Mais cela n’a pas empêché ces élites, de mettre leur plan à exécution, un plan ourdi depuis des décennies. Une stratégie de peur mondiale, une vaccination mondiale, une numérisation de tous les citoyens du monde afin de créer l’avènement du ciblage personnalisé de l’individu via le Big Data. Big Data, entièrement contrôlé par les GAFAMs bien entendu.

    On pourrait parler de thèse complotiste, mais le Jour d’après est très bien sourcé et en fait, la plupart des documents sont publics. Depuis plusieurs années, des élites comme la Fondation Gates, Gavi, veulent mettre en place une vaccination mondiale obligatoire. Et cette plandémie va leur donner une occasion inespérée de le faire. De Villiers ne s’avance pas sur l’origine du virus, mais selon les mots de Klaus Schwab, “c’est une fenêtre d’opportunité pour tout remettre à zéro”. En langage courant, la mondialisation actuelle et la destruction des nations est un désastre et pour y remédier, on va créer un capitalisme plus sauvage et inhumain, avec tous les êtres humains, parqués et marqués comme du bétail.

    Page après page, De Villiers nous assène avec chaque bouleversement, chaque destruction programmée, chaque détricotage de la société française dans son ensemble. Le plan de réduire la population, de forcer tout le monde à avoir sa piquouse, pour être fiché dans le système du village global. Le Jour d’après se veut être un cri d’alarme, mais j’ai eu l’impression d’entendre un cri de terreur. La peur de quelqu’un qui avait anticipé ce mouvement, mais qui ne pensait pas que cela arriverait si vite et de manière aussi brutale dans l’ensemble du monde.

    Le livre "Le jour d'après" se veut être un cri d'alarme face au tsunami du village global et du wokisme, mais sonne davantage comme un cri de terreur.

    Impuissance est le mot et faiblesse est la qualité vantée par les occidentaux, car ils assistent, apathiques, joyeux volontaires pour aller se faire marquer, pour avoir leur petit carnet et sourire avec mépris devant les gaulois réfractaires et autres qui refusent cette merde.

    Le livre se décline en deux parties, une première destinée au village global, sans aucune frontière où les biens et les hommes pourront voyager librement, à condition d’avoir la marque de la bête, et qui seront interchangeables selon les désiratas de l’oligarchie mondiale. La seconde partie se consacre au Wokisme, ce mouvement du gauchisme le plus crasse et le plus dégénéré avec la destruction de l’individu en le privant de son identité, de sa sexualité, de ses racines, de sa nation pour en faire un individu vide, dans lequel, on peut remplir ce qu’on veut, surtout les idées médiocres et gloubi-bougesque du village mondial. On parlera Franglais, on pensera Netflix et on sera pédé, gouine, travelo, triton, sirène, blanc, noir, arc-en-ciel selon les jours de la semaine. De Villiers parle aussi de la haine anti-blanc et des mouvements comme BLM où désormais, l’occidental mâle hétéro blanc est l’ennemi à abattre. Il doit s’agenouiller devant des délinquants de Detroit et de Chicago plutôt que devant Dieu. Il doit professer sa culpabilité de polleur, de racisme, de colonialiste à chaque heure de sa vie.

    Le meurtre de George Floyd ou la montée d’Assa Traoré comme principale égérie de l’antiracisme, va provoquer des vagues dévastatrices sur la société française. Et là où le jour d’après de Villiers est excellent est que les deux obéissent à la même articulation. Le Wokisme pour vider l’individu de toute sa substance pour le remplir avec les idées des élites mondiales. Du capitalisme au niveau neurologique, moléculaire et génétique.

    Le danger de l’islamisme est également évoqué par de Villiers et c’est pour ça que ce livre m’a laissé un gout désagréable. Le discours ressemble à ces crétins d’écolo punisseurs, qui voient l’apocalypse qui arrive chaque semaine et qui sont comme des lapins sidérés par le danger. Grosso modo, le jour d’après nous dit : “Tout est foutu, foutu, foutu”. Et le fatalisme n’a jamais sauvé personne. Je ne dis pas que le tsunami n’est pas là. L’élite mondiale pousse de toutes ses forces pour le renverser sur nous et peut-être qu’ils y arriveront, mais il y a plusieurs obstacles.

    Premièrement, l’utopie du village global ne marque que si la technologie est parfaite. Le Big Data, l’intelligence artificielle, la 5G, l’internet des objets, tout doit fonctionner parfaitement en synchro à chaque seconde pour l’éternité s’ils veulent contrôler un troupeau de 7 milliards de personne (ou de 1 milliard pour l’Occident). Et ce n’est pas du tout le cas. Je connais la technologie, je connais le web et je connais les GAFAMs. Derrière leurs promesses grandiloquentes, il y a souvent du marketing et 99 % de Bullshit. Le progrès n’existe plus en technologie et on se contente de rafistoler de vieilles technologiques. Toute l’infrastructure technologique mondiale n’est qu’un chateau de cartes et les cartes pourrissent à chaque jour qui passe. La raison est la médiocrité des GAFAMs, qui se préoccupent davantage de leurs actionnaires plutôt que de construire le village global.

    L’un des exemples est Watson d’IBM. Il y a quelques années, c’était une intelligence artificielle qui allait révolutionner le monde. C’était la première à comprendre le langage naturel et on l’a promu dans le monde médical. A cette époque, on disait qu’en 2020, Watson aurait remplacé tous les médecins aux Etats-Unis et que tout sera automatisé, diagnostic à 99 % de précision, rapidité des consultations, etc. Résultat ? Le machin-truc s’est effondré en quelques années. Parce qu’on s’est aperçu que Watson n’était rien de plus qu’un bête perroquet technologique, qui répétait sans cesse les mêmes données. A la limite, il aurait pu remplacer les jolies assistants qui prennent les rendez-vous dans les cabinets médicaux, mais pour guérir le cancer, on repassera.

    Et toutes les prétendues révolutions d’IA sont du même acabit. 99 % de marketing mensonger, 8 % de corruption pour convaincre les gouvernements de l’adopter et 1 % de produit réel. Bien sûr, l’avènement de la 5G avec sa précision d’identification, pourra provoquer des désastre et nous aurons un capitalisme de surveillance comme on n’en a jamais vu. Mais cela prendra du temps. Et concernant le wokisme…

    Je ne suis pas français et je n’habite pas en France ou en Europe. J’habite à Madagascar et le jour où le Wokisme pourra s’imposer chez moi, eh bien, je pense que je serais mort depuis bien longtemps. Le Wokisme implique qu’on doit détruire l’individu pour le reconstruire selon les idées du progressisme. Comment allez-vous imposer le wokisme aux chinois ? Les jeunes chinois, ceux qui sont nés en 2000, sont de plus en plus nationalistes. Les anciennes générations courbaient l’échine face aux attaques des occidentaux. Aujourd’hui, cette jeune génération est fière de son pays et elle le défend bec et ongle contre la propagande médiatique occidentale. C’est normal, ce sont des personnes qui sont nés dans une Chine surpuissante, développée où les voies ferrées et les routes pleuvent et où les nouvelles villes poussent comme des champignons tous les 6 mois. Ils n’ont pas connu la Chine affamée et pauvre, expliquant l’humilité de l’ancienne génération. Et la Chine va continuer sur sa lancée et donc, bonne chance pour leur dire qu’il faut qu’il dégeulent sur leur pays et se prosternent devant BLM !

    Comment allez-vous imposer le wokisme en Afrique ? Avec une vaccination très faible, l’Afrique a balayé l’épidémie d’un revers de la main. Comment aller-vous exporter les valeurs du progressiste alors que dans certains pays africains, on massacre les albinos pour prélever leur organnes et parce que ce sont des fils de démon ? Comment allez-vous imposer le wokisme en Inde où le système des castes persiste et signe depuis 4000 ans. Comment allez-vous imposer le wokisme en Amérique latine où le christianisme est vivifiant et où la patrie est une valeur sacrée ?

    Fondalement, le Wokisme et le village global concerne l’Europe, les Etats-Unis et quelques pays satellites comme l’Australie, Israel et la Nouvelle-Zélande. Il est bien modeste ce village face à la marche du monde non-occidental ! Mais je comprend la terreur et la rage de Philippe de Villiers quand il a écrit “Le jour d’après”. Parce que lui et les siens sont la principale attaque de ce tsunami. Et malheureusement, il a raison, vous êtes foutu. Mais les solutions sont simples (simple ne veut pas dire facile). Récupérez votre souveraineté pleine et entière et construisez des barrages contre ces tsunamis. Sortez des instances internationales et supra-nationales, revitalisez votre population avec le service militaire et la chasse aux parasites, car les vrais ennemis de la France habitent à Paris et dans les grandes villes.

    C’est vrai, les occidentaux sont foutus, car ils sont resté à coté de la route pour mourir. Ils n’ont plus aucune vitalité, leur rêve de société consiste à promouvoir les toilettes sèches pour lutter contre le réchauffement climatique. Face à une telle défaite morale, normal que les médiocres du village global vous dominent. Mais la résistance sera toujours là. Combien de personnes ont abandonné les séries et les films pour se consacrer à la lecture et certains abandonnent la société elle-même pour aller batifoler dans la forêt avec les écureuils.

    Le livre “Le jour d’après” de Philippe de Villiers est déprimant. Mais je vous recommande de le lire quand même, pour comprendre que tout ce qui nous arrive n’est pas dû au hasard. Mais comme toute déprime nécessite son médicament, allez lire Bernanos tout de suite après et vous retrouverez la sérénité.

    Le Jour d'après

    Le jour d'après n'est pas un livre que je conseillerais si vous êtes déprimé. Ce n'est pas non plus un livre d'espoir. C'est un constat par De Villiers sur le tsunami de bouleversements qui frappe l'Occident actuellement. On retrouve le style élégant et chatoyant du vieil animal politique, qui a tout vu et qui a assisté à toutes les présidences, détricoter chaque maille de la souveraineté de la France.

    URL: https://www.amazon.fr/Jour-daprA8s-Philippe-Villiers/dp/222646199X

    Auteur: Philippe de Villiers

    Nom: Le Jour d'après

    URL: https://www.albin-michel.fr/le-jour-dapres-9782226461995

    Auteur: Philippe de Villiers

    ISBN: 9782226461995

    Date de publication: 2021-04-07

    Format: https://schema.org/Paperback

    Note de l’éditeur/éditrice :
    3.5

    Houssen Moshinaly

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