Biden condamne le remplacement permanent des grévistes par Kellogg


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  • Alors que la main-d’œuvre américaine en général a gagné en élan et en pouvoir de négociation au milieu des impacts de la pandémie de COVID-19, l’une des batailles les plus controversées dans le secteur de la fabrication de produits alimentaires a été entre le géant des céréales Kellogg’s et le syndicat qui est à l’origine d’environ 1 400 des travailleurs de l’entreprise. dans plusieurs de ses usines.

    Le 6 décembre, le Syndicat international de la boulangerie, de la confiserie, des travailleurs du tabac et des meuniers de grains (BCTGM) a annoncé qu’il avait massivement rejeté la dernière offre de contrat de Kellogg qui devait fournir des augmentations de 3 % ; des ajustements au coût de la vie tout au long de la deuxième à la cinquième année du contrat ; et le maintien des prestations de santé actuelles des travailleurs.

    Kellogg’s a publié sa propre déclaration le même jour, exprimant sa déception face au vote du syndicat et partageant que l’arrêt de travail prolongé n’avait laissé à l’entreprise « pas d’autre choix » que d’embaucher des employés de remplacement permanents aux postes libérés par les travailleurs en grève.

    Cette décision a depuis suscité une réaction considérable de la part des dirigeants syndicaux et des médias sociaux, et le président Joe Biden lui-même a critiqué cette décision dans un communiqué publié le 10 décembre dans lequel il a décrit la décision de Kellogg comme une “attaque existentielle contre le syndicat et ses membres, leurs emplois et leurs moyens de subsistance. .”

    Voici la déclaration complète du président Biden publiée par la Maison Blanche :

    La négociation collective est un outil essentiel pour protéger les droits des travailleurs qui devraient être à l’abri des menaces et de l’intimidation de la part des employeurs.

    C’est pourquoi je suis profondément troublé par les informations faisant état des plans de Kellogg pour remplacer de façon permanente les travailleurs en grève de la Boulangerie, de la Confiserie, des Travailleurs du tabac et de Grain Millers International au cours de leurs négociations collectives en cours.

    Le remplacement permanent des grévistes est une attaque existentielle contre le syndicat, les emplois et les moyens de subsistance de ses membres. Je m’oppose depuis longtemps au remplacement des grévistes permanents et je soutiens fermement une législation qui interdirait cette pratique.

    Et une telle action sape le rôle essentiel que joue la négociation collective en offrant aux travailleurs une voix et la possibilité d’améliorer leur vie tout en contribuant pleinement au succès de leur employeur.

    Les syndicats ont construit la classe moyenne de ce pays. Mon soutien indéfectible aux syndicats inclut le soutien à la négociation collective, et je défendrai agressivement les deux.

    J’exhorte les employeurs et les syndicats à s’engager pleinement dans la tâche difficile de régler leurs différends à la table de négociation d’une manière qui favorise équitablement les intérêts des deux parties.

    Nous continuerons de suivre de près cette situation au fur et à mesure qu’elle se développe et de partager toute nouvelle mise à jour fournie par le syndicat ou Kellogg’s.

    Source

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