L’ICANN fait marche arrière sur la renonciation légale pour l’ICANN 75

L’ICANN a assoupli le libellé de la renonciation légale sur laquelle tous les participants aux réunions publiques doivent accepter.
La dérogation pour l’ICANN 75, qui doit avoir lieu à Kuala Lumpur en septembre, ne vous oblige plus à absoudre l’ICANN de tout blâme si vous tombez malade en raison de la propre négligence grave de l’organisation.
Pour l’ICANN 74 du mois dernier à La Haye, la renonciation stipulait :
J’assume sciemment et librement tous les risques liés à la maladie et aux maladies infectieuses, y compris, mais sans s’y limiter, le COVID-19, même s’ils résultent de la négligence ou de la faute de l’ICANN.
La dérogation de Kuala Lumpur stipule :
J’assume sciemment et librement tous les risques liés à la maladie et aux maladies infectieuses, y compris, mais sans s’y limiter, la COVID-19.
Donc, si un membre du personnel de l’ICANN infecté crache dans le café, cette fois, vous pourriez probablement intenter une action en justice.
La dérogation 74 a causé pas mal de plaintes lors de sa première apparition. Il a été accusé d’être “excessif” par les PDG de Blacknight et du registre ccTLD namibien dans une demande de réexamen qui a finalement été rejetée par le conseil d’administration de l’ICANN.
Cela a également amené le comité consultatif At-Large à publier un démantèlement accusant l’ICANN d’insensibilité et d’intimidation, ce que le président de l’ICANN a balayé (pdf) il y a quelques semaines.
Il y a d’autres changements de langage dans la nouvelle dérogation, mais aucun ne semble être aussi important que l’ICANN qui se rend légalement à l’épreuve des balles.
Kuala Lumpur aura sensiblement les mêmes précautions Covid-19 que La Haye, qui comprend le port obligatoire d’un masque à l’intérieur, les tests et la distanciation sociale, a confirmé l’ICANN.