La Cour suprême refuse d’entendre l’affaire France.com – Domain Name Wire

Nouveau coup dur pour l’ancien patron de France.com.
La Cour suprême des États-Unis a refusé une assignation de certiorari pour un litige impliquant France.com. Jean-Noël Frydman a demandé au tribunal d’examiner son cas après avoir épuisé toutes les voies de recours aux États-Unis.
Frydman a enregistré France.com en 1994 et a utilisé le domaine pendant de nombreuses années pour promouvoir les voyages en France.
En 2014, la société France.com, Inc. de Frydman a déposé une plainte à Paris contre une société néerlandaise alléguant une contrefaçon de marque de France.com. La République française et son agence de tourisme, Atout France, sont intervenues en la matière.
Le gouvernement français a convaincu les tribunaux successifs que le gouvernement – et non quelqu’un aux États-Unis – devrait posséder France.com. Le gouvernement a affirmé le droit exclusif d’utiliser le terme « France » à des fins commerciales, affirmant qu’en vertu de la loi française, le nom « France » ne peut pas être approprié ou utilisé commercialement par une entreprise privée car cela viole le droit exclusif de la République française à son nom et enfreint sur sa souveraineté.
En 2018, le gouvernement français a présenté une copie de la décision de la Cour d’appel de Paris concernant France.com à Web.com, et Web.com lui a transféré le domaine.
Frydman a poursuivi devant un tribunal américain en 2018. Le gouvernement français a convaincu la Cour d’appel du quatrième circuit que le gouvernement français bénéficiait d’une immunité souveraine en vertu de la loi sur les immunités souveraines étrangères. Frydman a demandé à la cour d’appel en banc réaudition mais a été rejeté.
Il a alors déposé un bref de certiorari. La Cour suprême l’a rejeté dans son ordre du jour aujourd’hui.